SON HISTOIRE

PIERREVILLERS, cité Templière
 
L’Histoire de Pierrevillers remonte à l’âge du bronze, ainsi qu’en atteste l’éperon barré de la côte de Drince.

Des trouvailles archéologiques de Pierrevillers au Musée de la Cour d’Or à Metz !

Une exposition temporaire exceptionnelle a eu lieu du 22 mai au 15 Octobre 2019 au musée de la Cour d’Or à Metz. Nous l’avons relaté dans le Flashinfo N°58 d’août 2019 pour que les habitants intéressés par notre histoire ne ratent pas l’expo. L’intitulé de l’expo était :


DES OFFRANDES POUR LES DIEUX ? LES DÉPÔTS D'OBJETS MÉTALLIQUES À L'ÂGE DU BRONZE EN SARRE ET LORRAINE

En 2014, dix-sept objets métalliques, enfouis depuis 3000 ans, ont été mis au jour à Pierrevillers sur la côte de Drince. Cette découverte est exceptionnelle, tant par sa rareté que par les renseignements apportés, au cœur des dernières recherches sur l’âge du Bronze. Ils témoignent des nombreux échanges entre les populations proches de la Moselle et celles du nord de l'Europe à cette période, entre 2300 et 800 ans avant notre ère (les populations Celtes sont arrivées après).


 Dépôt découvert à Pierrevillers en 2014

 
L’exposition, comportant plus de 700 objets, a été construite autour du dépôt découvert à Pierrevillers. Elle montrait, de manière didactique, les multiples aspects de la vie quotidienne à l’âge du Bronze tardif : la métallurgie et le travail du bronze (moulé ou battu), l’habitat, l’organisation, les croyances, les contacts entre les populations etc. Des dispositifs multimédias pour les enfants, de nombreux dessins, (créés par Pierre-Yves Videlier) permettaient à tous les visiteurs de visualiser l’usage des objets dans le contexte de l’époque.

Les objets trouvés à Pierrevillers et dans les régions proches étaient mis en perspective avec ceux de la même période recueillis en Europe : pas moins de dix-huit musées français, allemands et néerlandais avaient consenti le prêt d'objets rares et de grande qualité, pour la plupart en bronze et parfois en or. Quatre cônes rituels (France et Allemagne) étaient réunis pour la première fois, côte à côte.


Qu’est-ce qu’un dépôt ?

Rassembler des objets et les déposer en terre (ou dans l’eau) est une pratique existant depuis le Néolithique, mais qui a pris une grande ampleur à cette période. L’abandon était voulu et les lieux choisis. L’interprétation de ces amas d’objets est, bien sûr, délicate à 3000 ans de distance, il n’y a pas d’écriture à cette époque. Les dernières hypothèses font état de  rituels complexes en lien étroit avec le monde spirituel.

Ces découvertes constituent un maillon essentiel pour les archéologues, aidant à la compréhension des sociétés de cette époque, au même titre que les habitats et les nécropoles.

Une publication sur le thème de l’expo et les dernières recherches sur  l'âge du Bronze, très bien conçue et illustrée, est disponible à la boutique du musée (19€).  

Autres images de l'expo: lien photos



En ce qui concerne le nom du village, il faudra attendre l’an 960 pour découvrir la première mention écrite de « Petrae Villare ».
 
En 1213, les Templiers s’installent à Pierrevillers devenu leur fief suite à une donation faite par Thiébaut 1er Comte de Bar et du Luxembourg. Ils vont y prospérer notamment grâce au vignoble local jusqu’à l’anéantissement de l’Ordre décrété par Philippe le Bel en 1314. Leurs biens seront transférés aux Hospitaliers, Chevaliers de St Jean de Jérusalem (Ordre de Malte).
 
 
 
La Commanderie (à présent Cour des Templiers)
La Commanderie, regroupait plusieurs bâtiments autour de l’église qui formaient une cour. Elle disposait d’un corps de logis, de granges, d’un pressoir, d’un pigeonnier et diverses dépendances. Les bâtiments qui subsistent ont subi de notables transformations et altérations au XIXème siècle ; certains ont été démolis. La Cour et l’église des Templiers constituent l’une des références patrimoniales les plus marquantes de la localité.
 
A l’Est, de la Cour on passe sous un porche d’entrée placé entre la maison curiale et la maison seigneuriale. Ainsi, l’ensemble de la « Cour des Templiers » s’apparente à une demeure féodale construite par un ordre des Templiers. La protection autour de l’église était doublement assurée par le mur de l’ancien cimetière, mais aussi par les bâtiments de la Commanderie qui s’organisaient comme une ferme fortifiée autour d’une cour fermée.
 
 
 
Eglise Saint-Martin
Dans la Cour de la Commanderie, ces preux chevaliers ont laissé à la postérité, l’église Saint-Martin, référencée dans le circuit touristique des églises fortifiées du val de Metz. Les différents historiens s’accordent à dire que les premiers fondements de l’église remontent à la fin du XIIème siècle. De cette époque ne subsistent que le chœur roman et sans doute la chapelle latérale. Au début du XVIIIème siècle, l’église a été prolongée de deux travées supplémentaires.
 
Cette église abrite une très belle statue en bois polychrome du XVème siècle représentant Sainte-Anne donnant une leçon à la Vierge Marie. A l’intérieur siège également un Bon Dieu de Pitié de 1533. Sur le mur à gauche de l’autel, on distingue nettement une inscription gothique correspondant à la dissolution de l’Ordre prononcée par le pape Clément V en 1314. En montant vers le clocher, on découvre une authentique salle de garde comportant les vestiges d’une cheminée et des meurtrières confirmant le caractère fortifié du bâtiment.

 
Eglise et Cour des Templiers en 1905 
 
En 1793, la Révolution rendra son bien à l’Eglise et inscrira sur le tympan du portail « Le peuple françois reconnoît l’Être suprême et l’immortalité de l’âme ».

 
Autres vestiges : Oppidum (forteresse gauloise), Cour des Templiers, anciennes croix des XVème et XIXème siècles, calvaires et bornes des templiers. Le XIXème siècle nous a légué quelques souvenirs et l’entrée d’une mine de fer située à flan de coteau à l’ouest de la localité. Elle a été exploitée de 1899 à 1931.
 
 
La Tour de Drince (Ban de Pierrevillers, altitude 389 m)
C’est au cours de l’assemblée générale du 12 décembre 1900 que la section de Rombas du Club Vosgien envisage de construire la Tour de Drince. En 1906, elle sera construite en bois. Détruite par les Allemands en 1914, il faudra attendre l’après-guerre pour réunir tous les moyens financiers pour la reconstruire à partir d’éléments métalliques provenant de l’usine de Rombas. Elle est inaugurée le 11 septembre 1932. Elle pèse 16 tonnes et on y accède par deux plates-formes. Au dernier niveau garde-corps, la tour culmine à 25 m. Depuis 1982, elle appartient à la commune de Rombas. Aujourd’hui, l’accès au sommet de la tour est possible grâce aux travaux de mises aux normes de sécurité. Elle permet à nouveau de découvrir un panorama unique sur la vallée de l’Orne et même au-delà par temps dégagé.
 
Contes & légendes : la pierre qui tourne, le trésor des templiers.
 
Un grand Artiste 
L’école de garçons de Pierrevillers a eu durant trente ans parmi ses enseignants, un certain Jean MORETTE, qui allait connaître une destinée à nulle autre pareille, puisqu’il est connu en tant qu’illustrateur et historien de la Lorraine.
 
 
LE BLASON DE PIERREVILLERS

Le Blason de Pierrevillers est constitué d’un fond azur (bleu) représentant le symbole de la fidélité et les croisettes (croix alésées et diminuées) sont tirées des armes du Duché de Bar dont relevait Pierrevillers (Prévôté de Briey).
 
La croix de Malte rappelle que la Seigneurie de Pierrevillers a appartenu aux Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem du Moyen-Age à la Révolution.
 
Le diplôme d’armoiries communales a été délivré à Pierrevillers le 18 juin 1957 par la Commission Départementale de l’Héraldique de la Moselle suite à la délibération du Conseil Municipal réuni sous la Présidence du Maire, Monsieur Claude POCHON, en date du 2 mars 1957.
 
PIERREVILLERS ET SES SOUVENIRS

Dans la rue de Verdun - l'ancien café "POCHON"






L'Ancienne mine (1914/1920)





Le Centre du Village









La cantine








Le Café du Point du Jour et la route nationale